 Je suis Lindsey M. FedelmindMessages : 7 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 35 Localisation : Où j'veux CapacitésVie:     (10000/10000)Souffle magique: (20000/20000)Camps:
 |  Sujet: Lindsey Maya Fedelmind Jeu 29 Nov - 13:37 | |
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Identité de votre personnage :
Nom : Fedelmind
Prénom : Lindsey Maya
Âge : 34 ans selon les critères humains
Race : Lycante pure sang
Caste; Métier, Occupations : Dragonnière / Chanteuse, chômeuse, et vaguement mercenaire à mes heures perdues / Glandouille & Voyage.
Éléments : : Ténèbres (le plus avancé.) et Son (qu'elle travaille pour améliorer)
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Description Physique et Mentale :
Physionomie :
Je suppose que pour procéder correctement à ce rituel, il me faudra décrire sous mes diverses formes...
Lorsque je prends mon apparence dite humaine, c'est une jeune femme qui s'offre à votre regard. Brune comme la nuit, pâle comme la lune. Pas de doute, je suis bien une fille de la nuit. Mes yeux, d'abord, accrochent l'attention du badaud et la retiennent un instant. Viens, ami, offre moi de ton temps, de ton attention. Bleu Maya, bleu intense, c'est cette couleur si particulière qu'ils arborent fièrement qui me donna ensuite mon second prénom. Bordés de cils naturellement noir corbeau, mes yeux peuvent être le miroir de ma personnalité comme un mur insondable pour qui cherche à forcer le passage. Fixer les gens les perturbe, je l'ai remarqué. Alors j'en use et j'en abuse, je joue avec mes deux perles azurées. Parfois, je parviens à jongler un certain temps avec la nervosité de mon interlocuteur. Parfois celui-ci se réfugie dans une impassibilité remarquable.
Mon visage est comme le reste de mon corps : fin, pâle, éthéré. Diaphane épiderme qui contraste tant avec mon regard ou ma longue chevelure. Cela me donne une apparente fragilité à laquelle il ne faut pas forcément se fier. Après tout, je reste une lycante... Je ne suis pas de porcelaine, même si la teinte de ma peau y fait penser. D'interminables jambes, de longs bras aux doigts effilés, une taille svelte et un fin visage... C'est stéréotypé, et j'en suis navrée, mais le fait est là. Tout est longiligne chez moi, de la tête aux pieds. Une chose cependant échappe à cette règle, qui est ronde et bien galbée... Non, je ne parle pas de ma poitrine ( bande de pervers!), mais de ma bouche : charnue, naturellement rosée, j'aime accentuer son éclat d'une petite touche de maquillage. Et c'est d'ailleurs bien le seul auquel je consente la plupart du temps, avec une léggère note pour rehausser mon regard.. Bref, des lèvres délicates mais pulpeuses qui masquent deux rangées de dents impeccables. Les canines ressortent un peu plus que de coutume et peuvent éventuellement trahir une appartenance non humaine, mais c'est de bonne guerre...
De cette gorge délicate sort une voix qui peut surprendre. On s'attend à un timbre délicat, fluté et mélodieux. Un truc qui s'accorde avec cette apparence vaporeuse. Mais non. Ne vous en déplaise, c'est une voix grave et chaude qui est mienne. Parfois un peu rauque lorsque je reste trop longtemps sous ma forme animale, j'apprécie de mon côté ce décalage entre la réalité et ce à quoi les autres s'attendent. C'est toujours amusant lorsqu'ils sont surpris de voir qu'on ne rentre pas totalement dans leur petites cases pré-établies... Une voix chaude et presque sensuelle au naturel donc, que j'aime solliciter parfois pour chanter quelques mélodies. Au fil de mes pérégrinations, j'en ai entendu assez pour vous faire un concert des heures durant. Avis aux amateurs !
En ce qui concerne les vêtements... Étant donné que je suis assez souvent sous ma forme animale, j'avoue ne pas avoir le loisir de m'en soucier réellement. Cependant, lorsque l'occasion se présente, j'apprécie d'être bien attifée et présentable. Ce qui fait que je peux arborer des look assez différents. Cependant, si je ne crains pas de varier les plaisirs en matière d'étoffe et de coupe, je vais privilégier cependant les teintes sombres aux autres. J'aime le contraste que cela donne avec ma peau et mon regard, tout deux ainsi mis en valeur. Frou-frous sophistiqués ou simple tuniques, délicates étoffes ou textiles basiques, je ne suis pas discriminatoire. On pourra très bien me voir un jour dans une tenue d'apparat au summum du raffinement, et le lendemain en simple tunique de lin. Mais il est vrai que la plupart du temps, je m'adapterais surtout au milieu dans le quel je me trouve. En fonction de celui-ci et de l'impression que j'ai envie de donner, mon apparence vestimentaire pourra varier et faire un revirement de 180° par rapport à la veille. Attention cependant : changer de type d'habits ne signifie pas pour autant abandonner toute coquetterie...
Sinon, que dire... Moi qui n'aime pas me décrire, me voilà bien... Hmm, dans les détails inutiles, je dégage une odeur naturelle de jasmin. Oui, je sais, c'est assez innovant dans le genre. Mais s'il y a des réclamations, adressez vous à mes parents... Et pour ce qui est de mon gabarit plus précisément, j'affiche un joli mètre soixante huit. Non, je ne suis pas petite, malgré ce que peuvent en dire certains de ma race. En ce qui concerne mon poids... Allons allons, vous vous attendiez vraiment à ce que je vous donne ce détail? Bande de petits naïfs, c'est attendrissant.
Ah! J'allais oublier de parler de mes autres formes, hybride et animale. Me voilà fine... Bref, allons y gaiment! En mode anthro, que dire. Ma foi pas grande chose, en fait. Les points communs entre mes deux formes non humaines sont un poil noir d'ébène/ Où on peut d'ailleurs parfois apercevoir quelques reflets tantôt bleutés sous la douce lune, tantôt cuivrés sous l'ardent soleil. Un corps plus robuste, des membres plus puissants. Ce corps là n'est pas aussi fragile que l'enveloppe humanoïde. Il est fait pour la course, il est fait pour la chasse. Et pour la guerre. C'est sous cette forme là que nos ancêtre perdaient tout contrôle de la situation lors des pleines lunes... Je n'aime pas ce corps taillé pour la mort, et n'opte pour celui-ci que lors des grands combats. Lorsque j'ai renoncée à laisser l'adversaire en vie, et qu'il n'y a plus aucune chance de paix. Lorsque je décide de vraiment montrer les crocs.
Et pour ce qui est de ma troisième forme, mon apparence de Louve... Ma foi... C'est également un pelage noir, des yeux toujours aussi bleus. Je sais être d'une corpulence assez fine, tout comme sous ma forme humaine. Mon atout ne sera pas la force brut, mais bien l'agilité, la rapidité. Ma silhouette trahie un corps fait avantage pour la course que pour le combat pur. Les feintes et ruses me conviendraient mieux si j'en connaissais. Ce qui n'est pas vraiment le cas pour combattre sous cette apparence, malheureusement. Ayant le plus possible fuit le combat animal, je ne suis pas de ceux qui connaissent mille et une astuces pour faire mordre la poussière à l'autre. Du moins en louve. Et tant mieux, ce n'est pas mon objectif principal.
Psychologie :
En ce qui concerne mon caractère... À l'instar de mon apparence, celui-ci est assez changeant. Entre autre parce que je suis très sensible aux lunaisons. Ce qui est normal, pour une lycante, me direz vous.
D'une manière générale, je suis une personne au caractère plutôt loyal. Ce que j'accorde, c'est pour de bon. Je sais être d'une banalité affligeante en disant que je suis sensible au bien être de ceux que j'apprécie, mais c'est un fait. Bref, une fois mon affection et ma confiance données, c'est à une alliée fiable que vous aurez affaire. Fiable, mais pas totalement partiale non plus, ne rêvons pas. Je pars du principe que pour sincèrement aider ceux que j'aime, je dois garder la tête froide afin d'agir avec le plus de discernement possible. Donc, si vous avez un malotru qui vous a tarté et que vous venez me voir à ce sujet, ne comptez pas sur moi pour foncer dans le tas avec une hache pour le castagner en criant « BOUCHERIIIIIIE ! ». Ne vous en déplaise, je tâcherais d'abord de savoir pourquoi il a fait ça. Et si effectivement ce type est le derniers des abrutis et qu'il l'a fait sans raison valable, peut être que j'interviendrais. Mais là encore, rien n'est moins sûr. Soutenir un ami et être présente pour lui, j'en suis définitivement partisane. Mais me mêler des affaires d'autrui sans que l'on en m'y invite, c'est moins mon genre. Voir même juste surprotéger, couver, et écouter larmoyer en permanence... Non, n'abusons pas, ce n'est pas dans ma mentalité. « Aide toi, le ciel t'aidera », voilà qui est mieux! Soyons honnête : vous auriez envie d'aider quelqu'un qui ne fait que chouiner et se plaindre de son sort sans rien faire? Moi non, en tout cas. Si effectivement je vois que celui en face de moi ne sait que se plaindre, alors je le laisserais où il est. « Complais-toi dans la mouise, et je te laisse planté là puisque tu t'y sens à ta place ». Normal. En revanche, si je vois une réelle détermination en face, je tâcherais de l'aider et de lui donner les moyens de se réaliser. Est-ce si terrible que ça, de ne pas vouloir porter quelqu'un mais préférer lui apprendre à marcher?
Sinon, je suppose être plutôt sociable. Non, je n'envoie pas bouler les gens pour la simple raison qu'ils respirent à moins d'un mètre de moi. Je sais me tenir, tout de même. Par contre, ne me demandez pas de tenir le crachoir toute la journée durant : j'ai ma vie moi aussi. Papoter, c'est bien. Ne faire que ça... Mouais, bof. Je ne suis pas un caniche de salon. Les loups sont des animaux nobles et libres, qui ont besoin de se sentir vivre, de bouger. Stagner, c'est déjà le début de la fin. Rester assise toute la journée à discuter de choses futiles comme une grand mère, j'assimile cela à de la stagnation. Mais peut être suis-je extrême en la matière? Mes nombreuses pérégrinations m'ont données un goût certain pour le mouvement et l'action. Sans parler de faire des choses extraordinaires pour repousser les limites du possible, une simple promenade dans la nature me suffit amplement.
Solitaire, je ne peux nier l'être au moins un peu. Ou en tout cas, être d'un tempérament sauvage. À rester trop longtemps immergée dans la foule, j'étouffe. Il me faut un minimum d'espace pour souffler. Mais cela ne m'empêche pas d'apprécier les gens et leur compagnie, entendons nous bien. Tenir une conversation m'est tout à fait agréable, et c'est avec plaisir que j'écoute d'autres partager leurs connaissances sur divers sujets. Cependant, comme une soupape, j'ai besoin d'avoir mes moments à moi, et rien qu'à moi. Pour me retrouver, pour me ressourcer. Pour me canaliser, aussi. Parce qu'on a beau avoir du self contrôle, ce n'est pas toujours évident. Certes, je peux me transformer à volonté, et à différents stades. Mais étant une sang pure, je reste toutefois beaucoup plus sensible aux différentes lunaisons. Bien que je fasse mon possible pour canaliser ces changements d'humeur, je reste particulièrement susceptible et irascible à ces moments là. C'est pourquoi le plus souvent je m'éloigne durant ces périodes. Pour une personne aussi exigeante que moi sur son propre self-control, c'est un moment peu agréable. Ni glorieux : l'égo en prend un coup à chaque fois.
Car oui, je suis pointilleuse là dessus. Depuis que je suis louveteau, on m'a toujours seriné qu'en bonne sang-pur, je ne devais pas céder à la bestialité, mais l'adopter et la dominer. Donner l'exemple de ce que sont les vrais lycans. Avec un peu de recul, je pense que ce genre de principe un peu vieillot est dépassé, mais que certains sont bons à garder. Car effectivement, nous ne sommes pas forcément beaucoup appréciés et ne pouvons nier en être partiellement la cause. Pourquoi donc nos us et coutumes sont-ils si peu connus des autres peuples, d'après vous?
Autre point important de mon tempérament : ma franchise. Je pense ce que je dis, et dis une bonne partie de ce que je pense. Quitte à être ensuite dans une situation un peu embarrassante, je refuse de moduler mon comportement et mes paroles pour respecter la bienséance et autres codes sociaux. Au nom de quoi serait-ce le cas, alors qu'on nous apprend depuis toujours qu'il ne faut pas mentir? Ce serait incohérent... Je préfère donc parler clairement, exposer le fond de ma pensée. Et bien sûr, j'assume tout cela jusqu'au bout. N'ayant pas peur d'argumenter sur un sujet qui me tient à cœur, je préfère néanmoins le plus souvent écouter l'autre pendant un moment avant de m'exprimer lorsque je ne le connais pas. Afin de me faire une idée sur le personnage, on va dire. Mais cela ne m'empêchera pas de le rembarrer s'il me tape sur les nerfs.
Biographie du personnage : Promenons nous, dans les bois
Pendant que le loup n'y est pas
Si le loup y était
Il nous mangerait.
Tout le monde connait cette comptine ancestrale où le loup, comme souvent, est le grand méchant. Les loups sont de grand incompris. On les qualifie de fourbe, dangereux, gloutons... Mais c'est faux! À l'instar des grand félins, les loups sont des animaux nobles et fiers qui détestent se battre pour des futilités. Oui, je m'emporte, mais le sujet me tient à cœur. Les loups-garous ne sont pas forcément très appréciés à cause de cette réputation, justement. D'où leur discrétion. Heureusement pour nous, la situation s'est arrangée et nous somme à présent un peu mieux acceptés. Mais cet équilibre reste un fragile, surtout pour les sang-purs qui se tiennent à distance de leur propre peuple. Oui, nous ne nous mêlons pas beaucoup aux autres. Au nom de quelques vieilles valeurs qui sentent plus la poussière qu'autre chose. Au nom aussi de cette méfiance que l'on inspire au sein même de notre société et pire encore avec les autres races.
Mais reprenons depuis le début. Je suis née à la frontière entre Kinshi et Hiryû Shin. Enfin, si on se fie aux anciennes appellations. On pourrait même dire à cheval sur les deux.. J'ai peu de souvenirs de cette époque, à vrai dire. Il me semble que nous restions cloitrés entre nous, sans mettre le museau hors du clan plus que nécessaire. C'est ma tante qui nous a élevée. Je ne sais pas où est notre géniteur (je refuse de le considérer comme un père, puisqu'il n'en a jamais tenu le rôle), et Maman est morte en couche à la naissance de Cherish, ma jeune sœur. Oleg et Sven, mes deux frères ainés, nous avaient quant à eux quittés pour tâcher de retrouver notre géniteur. Une belle idiotie à mon avis : s'il nous a laissé tomber, ce n'est pas pour revenir sagement. Ni se laisser retrouver. Mais bref, passons. Bon, je ne vais pas vous faire un topo larmoyant sur le désastre familiale, vous avez d'autres chats à fouetter. Ça tombe bien, moi aussi. Bref, tout ça pour dire qu'assez vite, nous nous somme retrouvées à trois avec ma sœur et ma tante. C'est donc cette dernière qui nous a éduquée, et étant très portée sur les « anciennes valeurs », nous avons assimilé sans trop faire d'histoire toutes ces inepties sur la superbe des sang-purs et leur supériorité. Les autres lycans ne seraient donc, d'après elle, que des toutous améliorés et corrompus. Je crois qu'elle les considérait aussi vraiment comme un seigneur voit ses paysans : avec hauteur mais condescendance. Après tout, ce n'était pas leur fautes, s'ils nous étaient inférieurs... Bref, j'ingurgitai ce tas d'âneries durant mon enfance et mon adolescence sans broncher. Notre vie s'écoulait tranquillement, et bien que je me souviens m'être demandée fréquemment pourquoi les mâles ne rentraient toujours pas, je n'ai pas le sentiment d'avoir été malheureuse. Désolée : si vous vouliez du psychodrame, c'est raté.
Bref, c'est au retour du plus âgé de la fratrie que les choses changèrent pour moi. Maid avait beaucoup voyagé, et donc côtoyé d'autres personnes. Ce qu'il m'apprit en me racontant tout cela me stupéfia. Ainsi donc on pouvait communiquer avec les autres peuples? Et les Lycans "corrompus" n'étaient pas tous des attardés assoiffés de sang? Tout l'enseignement dont on m'avait bourré le crâne s'effondrait, et mes croyances avec. J'avais la quinzaine à ce moment là, je vous laisse donc imaginer l'impact que ces révélations eurent sur l'ado en pleine crise que j'étais : volcanique. Une fois mon frère reparti, une guerre s'instaura entre ma ma tante qui ne supportait pas que j'échappe à son emprise, et moi qui tapais du pied. Pourquoi, je ne savais pas très bien, mais je le faisais. La magie de la jeunesse.... Il me semblait révoltant, proprement injuste et définitivement lobotomisant d'avoir été ainsi manipulée sans aucun scrupule à des fins sectaires pseudo familiales. J'aimais bien les grand mots, à quinze ans. J'en abusais sans vergogne et sans vraiment comprendre leur sens, à quinze ans. Je faisais ma crise en m'estimant trahie par l'autorité suprême alors que je découvrais simplement une nouvelle façon de voir les choses.
Après plusieurs mois de guerre et de conflits allant crescendo entre ma tante et moi, il fut décidé d'un commun accord qu'il valait mieux que je débarrasse le plancher. Notez comme elle culpabilisait tout de même, d'ainsi lâcher sa nièce. Alors qu'elle avait juré à s belle-sœur sur la totalité de l'arbre généalogique qu'elle me protégerait. (Du moins je l'imagine bien jurer là dessus, même si je ne sais pas exactement si ce fut le cas. Qu'elle fît une promesse, j'en suis sûre. Sur quoi, un peu moins). Je partis donc sans trop savoir où j'allais, au gré de mes pattes et de mes envies. C'est ainsi que je me lancai sur les routes, et que j'y fis des rencontres. C'est ainsi que je croisait le chemin d'une bande de musiciens et acrobates avec lesquels je fis un bout de chemin. J'intégrais même la petite compagnie dans laquelle je chantais ave joie. C'est là que j'appris à perfectionner secrètement ma maîtrise de mon élément principal. Bref. Mais une histoire de coeur avec l'un des membres de la troupe se termina mal et causa mon départ. Ayant soif d'exotisme, je m'aventurai alors à Hiryû Shin et en découvris après de longues marches la capitale, Kinryû. Qui me plut beaucoup, il faut le dire. Après avoir été recluse si longtemps, voir du monde (et autant à la fois), me ravissait. Voulant y rester un peu, il fallut bien que je me trouve un logement et un emploi. Que faire? Hormis la magie ancestrale que l'on se transmettait de génération en génération, et des notions de combat en corps à corps, je ne savais pas faire grand chose. Mais en même temps, je refusais de devoir quoi que ce soit à cette famille que j'avais quitté. Et ma récente mésaventure m'avait fait passer l'envie de chanter. Oui, j'étais assez bornée et stupide, à cette époque. Enfin.. Davantage que maintenant, en ce qui concerne la bêtise.
C'est finalement dans une petite échoppe qu'on m'embaucha. Une petite boutique d'armes, modestement postée dans une rue adjacente à l'une des grandes artères de Kinryu. Pourquoi employer une jeunette dans un magasin d'armement alors que visiblement elle n'y connait que dalle, me direz vous? Simple : je pouvais au minimum virer tous les pochtrons qui cherchaient des noise, et on comptait sur moi pour racoler le client. Avouez que se faire présenter dagues, épées et autres merveilles de boucherie par une jeune femme avenante, c'est toujours plus agréable que lorsque c'est le fabricant mal rasé et puant la transpiration qui s'en occupe. Donc voilà dans quel cadre je vécu entre mes dix sept et mes dix neuf ans. Pendant ce temps, mon employeur m'apprit les rudiments du combat avec une épée, ou du moins il tenta. Je n'étais pas vraiment à l'aise avec ces trucs trop lourds pour moi, et c'est tout juste si je pouvais faire les démonstrations qu'il me demandait. Par contre, donnez moi un truc plus léger comme une dague, et me voilà bien plus dangereuse ! Néanmoins c'est toujours le corps à corps et la magie combinés que je préfère, alliant ainsi longue, courte et moyenne portée. Bref, je continuai de me perfectionner dans ces deux domaines et mis au point mes propres techniques en y ajoutant parfois les apports de ma vie professionnelle.
Mais au bout de 4 ans de cette vie, la frénésie du voyage me saisit à nouveau. Prenant congé de mon employeur, je quittai la ville avec mes nippes et la cagnotte qu'il me restait de mes salaires. C'était pas grand chose, mais toujours mieux que rien. Que dire ensuite? Rien de bien spécial, je le crains. Au court de mes pérégrinations à travers tout Hiryû Shin et Kinshi, j'ai rencontré une petite dragonne dans l'œuf. Jolie perle noire aux yeux d'un vert hypnotique, je l'appelai à tout hasard Elypse. Parce que je trouvais que ça lui allait bien. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de chance : j'avais certes décrété que c'était une femelle en lui donnant ce nom, mais imaginez qu'elle ait été un mâle? J'aurais été bien gênée ensuite de l'appeler comme ça... Et lui de porter un nom pareil. Bref, ce n'est pas le cas, nous sommes tous ravis. N'est-ce pas?
C'est après quelques temps passé ainsi que je me suis aventuré dans une drôle d'histoire. J'avais besoin d'argent, à vrai dire. Avoir envie d'un bain chaud, ça arrive même au plus endurcis d'entre nous, mais il faut payer pour ça. Avec un gus un peu spécial mais au font plutôt bon partenaire, j'avais entrepris de venir à la rescousse du roi des poneys, alias Laminois. Oui, à cette époque, les pays et les chef d'états existaient encore. Une autre époque, décidément. Enfin, toujours est-il que nous nous sommes embarqués là dedans, et après pas mal de bazar et de castagne, nous avions finalement pu tirer l'elfe de là. Le pauvre, il ne payait pas de mine. Une maigreur à faire peur, et un très large quotas de plaies et de cicatrice. Très glamour, comme première impression. Mais monsieur ets résistant, on a pu le ramener, le soigner, pata couffin. Tellement bien soigné qu'il devenait dragouilleur sur les bords, notre brave monarque ne se sentait plus.. Euh ! Je diverge, là.
Donc ! Pour ma paye (heh ! j'allais pas faire ça gratos, non plus !) je voulais qu'il m'apprenne quelques techniques et sortilèges. Un gars comme lui, il doit en connaître masse, non ? bah alors y a pas de raison, il va bien en faire profiter tout le monde ! L'elfe avait accepté ma demande (je lui coutait moins cher que mon partenaire occasionnel qui a entre autre chose demandé de la monnaie sonnante et trébuchante). Nous avions rendez-vous le surlendemain pour commencer les leçons.. Quand je me suis fait embarqué en taule pour fraude. Mais je n'ai pas fraudé, en fait. C'est Elyspe, cette petite teigne ! Sous prétexte qu'elle ne voulait pas s'ennuyer pendant que je prend mes cours, la garce avait décidé de voler une coquette somme et de tout planquer chez moi, dans la piaule que je louais à l'auberge. De quoi finir en prison quelques temps, et ne pas faire la bravache à ma sortie.. Finalement, écoeurée, j'ai décidé de rester éloignée de cette foutue civilisation et me suis éclipsée sous ma forme animale.
Pendant quelques années je suis restée ainsi, simple louve comme une autre, j'ai finalement décidée de retourner un peu prendre des nouvelles du monde. Et là.. Ayïsh, j'ai pas aimé. Elypse, sur qui j'ai un peu déteint et qui s'ets un brin assagie -avec moi en tout cas- était effondrée en voyant le résultat. Les "Grands-Moches-et-Méchants" (selon sa propre expression) qui ont pris le contrôle des Terres, la civilisation asservie. Brr, j'aime pas non plus. Je suis trop ivre de liberté de toute façon pour accepter ce genre de situation. Et dans ma tête, des images du château dans lequel nous avions trouvé le roi revenaient en masse. D'ailleurs, les rois.. Où sont-ils ? ET les pays ? A pu, tout ça. Ni pays, ni dirigeants, tout avait disparu. Bref, je me suis fait toute petite et trèèès discrète. Reste à savoir ce que je vais pouvoir faire, maintenant. Pour l'instant, je suis redevenue une simple louve et je reste dans les zones encore presque tranquille. Mais ça ne va pas en s'améliorant, et me trimballer avec une dragonne noire assez mastoc pour trimballer une ou deux personne, ça ne facilite pas la tâche.
Donc voilà, vous savez les grandes lignes... J'aurais pu développer, mais je ne suis pas sûre que connaitre les moindres détails de ma vie vous aurait avancé. Essentiel, de savoir quel est l'emplacement exacte de la boutique où j'achetais LE steak de la semaine? Où d'avoir idée de la façon dont je fais du shopping? Non, je ne crois pas... Donc voilà, c'est tout pour ce soir. Vous pouvez arrêter votre lecture et reprendre une activité normale.
Famille :
Je devrais avoir deux frères, une petite sœur et notre tante. Malheureusement je ne peux vous en dire davantage, je ne les ai pas vu depuis bien longtemps. Ah, et peut-être un père, aussi.
Autres : Je porte un tatouage, que je me suis fais moi même à l'aiguille pendant ma seizième année. En signe de rébellion contre leur puritanisme à deux balle de sang-pur. Je ne vous dis pas la rage de ma tante, c'était beau à voir.. Et donc voilà le fameux motif : ௵. Ça ne représente rien de concret, mais j'aime bien. Simple et complexe à la fois, comme chaque personne qui peuple cette terre. Comme la vie. Comme moi. Du coup, je porte cette marque au seul endroit dont je sois sûre qu'il ne se déformera pas trop et qu'en même temps je puisse le voir à peu près : les côtes. Sur le flanc gauche, en dessous du sein, pour être précise. Et oui, je confirme : ça fait mal. Vraiment mal. Je vous le déconseille, si vous êtes douillet. Sans parler évidemment de mon tatouage lié à mon élément, qui se dessine à partir du milieu du dos jusque le bassin, le long de la colonne.
Pour finir :Votre petit nom, pseudo : Satan Votre âge : Bientôt 24 Comment avez vous découvert le forum : I'm Back. Il est beau le règlement non ? ValidéCredits :
Image mini by Takenaka
Musique tirée du File Character de X Clamp, "Yuzuriha"
Image anthro by Jeanette Brown, alias Sugarpoultry from Deviantart
Image Loup by Hibbary from Deviantart -- ∆ -- ∆ -- ∆ -- ∆ -- ∆ -- ◘ Nom : Elypse◘ Age : Une grosse quinzaine d'années◘ Race : Noire◘ Element : Ténèbres◘ Pouvoirs spéciaux : Peut se rendre invisible. Pour le moment, ce n'est pas bien glorieux. Comme elle est jeune, Elypse n'y parvient pas très longtemps : environ une dizaines de minutes, si elle est en très grande forme. Et encore, la pauvrette est épuisée après cela. Mais la connaissant, elle améliorera vite tout ça pour nous en faire voir des vertes et des pas mûres...◘ Lieu de naissance : Aucune idée, je l'ai trouvé dans l'œuf au cours de mes voyages. Dans un coin paumé de Kinshi.◘ Caractère : ... Très mauvais. Vraiment. Vous voyez un yéti au réveil, et avec une gueule de bois? C'est elle au naturel. Bon, j'avoue, j'ai exagéré, le truc, elle est malgré tout plutôt joviale. Mais sincèrement, c'est étonnant de voir qu'une petite comme elle peut déjà si bien assimiler les fondamentaux du sarcasme et de l'humour noir. Charmante au demeurant tant qu'on ne la provoque pas, ceci dit. Ma chère dragonne aime apprendre et voyager, ce qui est plutôt utile étant donné mon mode de vie.. Cependant je dois faire attention à ne pas la laisser développer son côté batailleur. Pour le moment ça va, mais je me demande ce que ça va donner une fois qu'elle fera plusieurs mètres de haut de plus que moi.. D'autant que la belle est en pleine crise d'ado, un vrai bonheur. L'avantage, c'est qu'elle m'écoute et reporte sa hargne de l'autorité contre celle des Tsaphars (et de n'importe qui à part moi.). Notre relation s'est énormément développée à partir du moment où elle a pu me porter. Ces moments passés ensemble, moi sur son dos et elle à battre des ailes sont réellement privilégiés.. Et pour une fois on pourrait presque la croire sereine.◘ Physique : Noire, la tendre Ely l'est totalement! Deux grandes ailes qu'elle maitrise fort bien maintenant, une jolie bouille ronde à qui on donnerait le bon dieu sans confession mais à laquelle il ne faut pas se fier, deux yeux couleur vert lime... Ma dragonne est quelqu'un de dynamique, et elle a pleinement développé pleinement des muscles vigoureux. Presque seize ans, et elle est loin d'avoir atteint le niveau de charisme et le physique des dragons noirs adultes. À la place, c'est une frimousse adorable qu'on a envie de câliner... Ce qui peut s'avérer très dangereux. Des dents, elle en a. Des griffes aussi. Si elle a la flemme d'utiliser ces atouts très (trop) acérés, un coup d'aile dans la figure ou une beigne avec sa queue qu'elle utilise comme d'un fouet fera très bien l'affaire. Méfiez vous, ce qui est mignon n'est pas forcément tendre..-- Dites moi si je dois changer quelque chose. De plus, je viens de voir qu'il n'y a que des lycans en hybrides (promis, pas fait exprès), donc si besoin je peux la faire passer en zéphyrienne et adapter la fiche en fonction, pour varier les races.-- |
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